Le Mimosa partie 16 📚 The Mimosa part 16 📚

Publié le par Helena

Bonjour tout le monde ! 📚 Me revoilà avec un seizième extrait de mon livre : Le Mimosa, rien que pour vous et exclusivement partagé en français et en anglais 📚

Hello everyone ! 📚 Here I am again with a sixteenth excerpt from my book: The Mimosa, just for you and exclusively shared in French and English 📚

Le lendemain matin, on devait fêter la cérémonie de la blouse blanche, toutes les femmes du village et parentes des familles respectives allaient pouvoir acclamer la blouse tachetée de sang, preuve de la conclusion du mariage mais aussi de la virginité de l'épouse.
A force d'avoir trop pleuré et peu dormi, Olfa avaient les yeux tirés quand sa belle mère pénétra en hululant et apportant un énorme plateau de victuailles aux deux jeunes mariés.

Tunisia GIF by Arab American Heritage Month

-”Félicitations mes enfants! Allez ! il faut manger ! Vous devez reprendre des forces! ”dit elle en les embrassant .”Vous avez mauvaise mine ! Souriez ! les invités vont bientôt arriver!” 
Puis entra Nabiha la hanana* et fit sortir le mari, sans rien dire elle ôta la blouse blanche d'Olfa,se baissa et le pénétra dans son hymen pour récupérer les traces de sang laissés par le dépucelage.
Elle le plia et sortit dehors sans mot dire.

 

Quelques heures plus tard , toutes les femmes entouraient la jeune mariée dans la grande cour de la ferme. Aida était assise près de sa maman et des tantes ,elle contemplait sa soeur assise comme une statue de marbre, le regard triste et la mine fatiguée . Nabiha brandissait le sous vêtement tacheté de rose  en criant:
-”Au nom des deux familles!que leur vie soit aussi remplie de bonheur, de joie et de fécondité autant que ce tissus porte la preuve de l'honnêteté et  la chasteté de la fille.

Et les femmes hululaient en déposant des billets et des pièces de monnaie dans un foulard blanc déposé sur les genoux d'Olfa, d'autres s'approchaient de la mariée pour la féliciter et l'embrasser.
Khadija avait les larmes aux yeux ,elle savait que plus rien ne redeviendrait pareil et qu'elle devait se faire à l 'idée d'être séparée de sa fille à jamais. Seules les rares occasions de fêtes ou de visites les réuniraient de temps à autre. La veille,à la maison, tout le monde avait ressenti le vide qu'elle avait laissé et surtout Aida qui se retrouvait à dormir seule pour la première fois de sa vie.

 

Lorsque la “cérémonie du Matin” était terminée et que les invités eurent fini leurs repas, bu leurs thé et avalé leurs friandises , Khadija et Aida embrassèrent Olfa tendrement en promettant de venir lui rendre visite dès que possible.Cette dernière avait les larmes aux yeux, non seulement la séparation était dure mais aussi sa première nuit de noce l 'avait marquée.
Elle ne s'était jamais imaginée que devenir femme fut une épreuve aussi pénible, aussi désagréable et aussi gênante.A chaque que fois que  son mari entrait dans la chambre, elle n 'osait même plus lever ses yeux, une espèce de gêne ou de honte s 'était installée .Il avait beau être docile et gentil avec elle , lui parler avec douceur , rien que le fait de se mémoriser la veille et la façon dont il s'était jeté sur elle , la froissait.

 

Durant la première semaine de mariage , Olfa serait traîtée en princesse, elle restera dans sa chambre nuptiale ,sagement assise ou allongée à recevoir les invités ou encore à rester à la disposition  de son nouveau époux .Comme la tradition le voulait, elle ne devait donc toucher à rien, ni le ménage,ni la vaisselle ou la cuisine, juste rester sagement cloîtrée dans sa chambre . Après ces 7 jours ,elle pourra aider sa belle mère aux tâches quotidiennes mais aussi gérer sa propre maison et obeir à son mari comme il se doit.
Il y'avait beaucoup de travaux dans une ferme, s'occuper du bétail, du 
poulailler, trier les légumes arrachés dans des caisses pour la vente, sans oublier garder la maison et la cour propres, cuisiner et encore tant d'autres corvées.

 

Telle était la condition féminine dans les rifs* ,cependant dans la capitale la plupart des  femmes Tunisiennes étaient libres, certaines avaient étudié et acquis un statut professionnel et étaient indépendantes , d'autres avaient ouvert leurs boutiques ou salons  et encore d'autres s 'étaient mariées à des hommes ouverts d'esprit qui suivaient le mode de vie des années 70.

 

The next morning, they were to celebrate the celebration of the white blouse, all the women of the village and relatives of the respective families were going to be able to acclaim the blouse spotted with blood, proof of the conclusion of the marriage but also of the virginity of the wife.
From having cried too much and slept too little, Olfa's eyes were drawn when her mother-in-law entered, hooting and bringing a huge plate of food to the two newlyweds.

-”Congratulations my children! Come on! you have to eat! You must regain strength! ”she said kissing them. ”You look bad! Smile! guests will be arriving soon!”
Then Nabiha la hanana* entered and made the husband come out, without saying a word she took off Olfa's white blouse, bent down and penetrated him in her hymen to
recover the traces of blood left by the deflowering.
She folded it and went outside without saying a word.

 

A few hours later, all the women surrounded the young bride in the large courtyard of the farm. Aida was sitting near her mother and the aunts, she was contemplating her sister sitting like a marble statue, her eyes sad and her face tired. Nabiha held up the pink-spotted underwear while shouting:
-”In the name of the two families! May their lives be filled with happiness, joy and fertility as much as this tissue bears the proof of the honesty and chastity of the girl.”

And the women hooted as they placed notes and coins in a white scarf placed on Olfa's lap, others approached the bride to congratulate her and kiss her.
Khadija had tears in her eyes, she knew that nothing would ever be the same again and that she had to come to terms with the idea of being separated from her daughter forever. Only the rare occasions of parties or visits would bring them together from time to time. The day before, at home, everyone had felt the emptiness she had left and especially Aida who found herself sleeping alone for the first time in her life.

When the “morning ceremony” was over and the guests had finished their meals, drank their tea and swallowed their sweets, Khadija and Aida kissed Olfa tenderly, promising to come and visit her as soon as possible. The latter had tears in her eyes. , not only was the separation hard but also her first wedding night had marked her.
She had never imagined that becoming a woman was such a painful, unpleasant and embarrassing ordeal. shame had set in. He might be docile and kind to her, speak to her gently, just remembering the day before and the way he had thrown himself on her, offended her
.

During the first week of marriage, Olfa would be treated as a princess, she would remain in her bridal chamber, quietly seated or lying down to receive guests or to remain at the disposal of her new husband. As tradition dictated, she should not therefore touch anything, neither the cleaning, nor the dishes or the kitchen, just stay wisely cloistered in his room. After these 7 days, she will be able to help her mother-in-law with daily chores but also manage her own home and obey her husband as he should.
There was a lot of work on a farm, taking care of the cattle, thechicken coop, sorting plucked vegetables into crates for sale, keeping the house and yard clean, cooking and so many other chores

 

Such was the condition of women in the rifs*, however in the capital most Tunisian women were free, some had studied and acquired professional status and were independent, others had opened their shops or salons and still others were married to open-minded men who followed the 70s lifestyle.

Tunisia in the 70 s

Le Mimosa Helena Lundström Amazon

Je voulais m'excuser d'être de moins en moins présente sur mon blog (beaucoup de travail et des imprévus) et vous remercier pour votre suivi sur le blog et sur mes réseaux sociaux, mais aussi pour laisser des commentaires toujours aussi sympas les uns que les autres .
J'essaierai de revenir bientôt avec le reste de ce livre!
Prenez bien soin de vous et à bientôt ! 🌺

I wanted to apologize for being less and less present on my blog (a lot of work and unforeseen events) and thank you for your follow-up on the blog and on my social networks, but also for leaving comments that are always so nice. than the others.
I'll try to come back soon with the rest of this book!
Take good care of yourself and see you soon! 🌺

Helena😍

 

 

"Il y a un jour où les chaînes se brisent et on comprend qu'on a été manipulée et soumise par un inconnu"⛓️
"There is a day when the chains break and we understand that we have been manipulated and submitted by a stranger"⛓️

Helena Ben Othman

 

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B
Toujours aussi agréable à lire
Répondre
H
Merci beaucoup Bernard!